La colère : une amie plus que tu le penses

Ne gardez pas dans votre cœur le mal qu’on vous a fait. Ne vous énervez pas, ne vous mettez pas en colère, faites disparaître de chez vous les cris, les insultes, le mal sous toutes ses formes. Soyez bons les uns pour les autres, ayez un cœur plein de tendresse.

Éphésiens 4 : 31-32
woman holding her head

Pour les personnes qui ont grandi dans une famille chrétienne, on peut souvent avoir l’impression, avec ce verset, qu’être en colère est mal. C’est un péché. J’y ai longtemps cru, mais c’est une chose que le livre Boundaries a mis au clair pour moi. Je te le dis tout de suite, la colère n’est pas un péché, c’est ce que tu fais avec cette colère qui peut en être un. Comme le dit mon titre si explicite, la colère est ton amie (bon, dépendamment de ta personnalité, c’est discutable ahaha), mais n’empêche que la colère est souvent là pour te dire ce qui se passe réellement. Comme une alarme quand il y a de la fumée.

Juste pour le fun, laisse-moi te donner le pourquoi de certaines émotions « négatives » avant d’entrer dans le vif de notre sujet : la peur est le signal pour nous dire qu’il y a un danger et qu’il faut bouger ou être prudent (après on sait qu’il y a différents types de peur et différentes façons d’y faire face ou de les considérer, mais ça c’est une autre histoire), la tristesse est le signal pour nous dire qu’on a perdu quelque chose ou quelqu’un… Bon, je lis dans vos pensées, et vous vous dites, bon bon, la colère est le signal de quoi? Je vous donne ceux énumérés dans le livre en deux points:

1.La colère nous dit que nos limites ont été violées

Ce que cela signifie, de manière plus simple : tu as dit « non » à quelque chose, et la personne l’ignore et le prend comme si c’était un « oui ».

2. Elle pourvoit une sorte d’autorité pou résoudre un problème

Souvent tu peux accepter, tolérer quelque chose qui ne correspond pas à tes principes, tes valeurs. Parfois le fait d’être en colère te fait dire non ou ce que tu penses réellement. (Bon, on s’entend que dépendamment du temps que tu as passé à refouler, ça peut sortir tout croche, mais n’empêche que cela peut te donner le petit boost nécessaire pour te dire qu’il faut que cela change, et c’est toi qui dois faire les démarches pour.)

La colère n’a pas de notion du temps.

Parfois, la colère que tu ressens pour un évènement peut ne pas provenir de cet évènement. Cet évènement peut être juste la goutte qui fait déborder le vase, mais tu étais juste en train de refouler depuis plusieurs mois, voir plusieurs années d’autres choses que tu n’as pas réglées. Et cette « crise de colère » a juste décidé de se montrer à ce moment-là pour aucune raison. Ça se peut même que tu n’aies jamais su que cette colère existait avant que ton explosion.

Comment faire une fois qu’on sait qu’on est colère?

Cela se résume en trois points:

  • Parles-en à quelqu’un de confiance de cette colère, confesse-la. (Jacques 5:16)
  • Reconstruis la partie brisée de ton âme en faisant ce qu’il faut pour guérir des blessures que cette violation a causées
  • Développe des limites selon la Bible. Souvent, la colère est apparue de façon si violente parce que c’est la seule limite que tu aies jamais eue.

La prochaine fois que tu seras en colère, n’essaie pas de la refouler par peur de pécher, parles-en pour trouver la raison (à Dieu, quelqu’un de confiance, un.e professionnel.le) Est-ce une vieille colère ou une nouvelle? Poses toi la question pour savoir si tes limites n’ont pas été respectées. En as tu des limites? Sont-elles assez par rapport à tes valeurs? En gros, ne fuis pas! Tu peux aussi lire le livre Boundaries pour en savoir plus et aussi lire mon dernier article sur ce livre ici. Et nous, on se dit À bientôt!

Panier